Action déchets

 

Droit dans le mur ?


Imaginons la situation : tout à coup personne ne veut plus de déchets aux portes de sa maison , de sa ville, de son village. Que faire ? Les brûler dans son jardin ? On l’a vu, même la combustion produit des restes, et pas forcément sympathiques ! Et quand on n’a pas de jardin ? On envoie tout ailleurs, oui mais quel ailleurs ?
Ce scénario catastrophe risque un  jour prochain de se produire si nous n’y prêtons garde.

Je trie, tu tries, il trie…

Or des filières de tri-recyclage sont déjà en place presque partout en France.
Les résultats sont inégaux selon que l’on se trouve en zone rurale ou urbaine, en habitat vertical ou en maison individuelle. Ici l’on parviendra péniblement à distraire un pauvre 10% de la masse d’ordures, là les champions obtiendront des scores de plus de 80%.

verre.jpgD’autres critères interviennent, en particulier l’effort de communication que les élus veulent bien déployer pour expliquer à la population les implications d’une telle procédure, ainsi que les gestes simples mais nécessaires pour un résultat optimum.

Information ou pas il n’en reste pas moins qu’à la base c’est le consom’acteur qui est concerné.

Alors inspectons de près notre poubelle. Avons-nous bien respecté les consignes données dans le petit livre qui accompagne en général la mise en place du tri sélectif ? N’avons nous pas oublié de mettre de côté les petits flacons de verre de la salle de bain ? Quelques vilaines piles électriques ou batteries ne se sont-elles pas glissées dans le tout-venant ?

A y regarder de près, on se rend compte qu’on peut toujours faire mieux, alors qu’un déchet mal trié peut compromettre le résultat final.

Pas si facile

chim.jpgEncore, direz-vous, faut-il s’y reconnaître dans toutes ces saletés! Et vous aurez bien raison ! Chaque jour naissent de nouveaux emballages, de nouveaux produits, dont la composition fort complexe, est un vrai casse-tête pour les organismes chargés du recyclage.
Sur ce point il importe que nos élus, en particulier les députés contraignent les industriels à mettre au point des matières aisément recyclables, et il ne faut pas hésiter à les interpeller en ce sens.


C’est ici qu’on composte


compost.jpgMais revenons à notre poubelle. Environ 30% de son contenu est susceptible de pourrir, fournissant ainsi, dans de bonnes conditions, un compost de qualité. Utiliser un composteur peut être encore un bon moyen de réduire le volume de ces déchets si coûteux à éliminer et si dangereux pour la planète.

De nombreuses collectivités locales proposent à leurs habitants l’acquisition de tels équipements à bas coût. Si ce n’est pas le cas de la vôtre, réclamez des composteurs !


Toujours plus loin

Enfin, si la fibre écologique vous titille, vous pouvez aller encore plus loin. Vous aussi vous pouvez pratiquer la réduction des déchets à la source. Et là, le travail ne manque pas !

 

  • Achetez sur les marchés plutôt que dans les supermarchés, où prolifèrent emballages et suremballages.

  • Utilisez pour vos courses un cabas, un panier, objets durables, plutôt que les sacs plastiques jetables (qui sont d’ailleurs en train de disparaître des surpemarchés, ceux-ci sentant enfin que l’heure du tout-jetable est passée !)

  • Rapportez au vendeur les emballages superflus et polluants –tel le polystryrène- qui entoure quasi-systématiquement tous les appareils ménagers ou électronique

  • Refusez la quantité invraisemblable de publicité que déversent danspub.jpg votre boîte aux lettres tout un tas d’annonceurs : pour la recette complète tapez stopubetiql.jpgSTOP PUB sur internet, et en attendant copiez notre étiquette (ou commandez-nous la version autocollante plastifiée)à apposer sur votre boîte, laquelle vous remerciera ensuite de lui avoir  évité l’indigestion !


Ce ne sont là que quelques exemples, parmi tant d’autres dont vous trouverez le détail sans peine sur la Toile, en cherchant un peu.

Les 3R

velo.jpgDans votre démarche, faites vôtre ce petit pense-bête mis au point par des écologistes il y a de cela quelques années :

  • Réduire (les déchets à la source),

  • Réutiliser (prolonger la durée de vie des objets, en les entretenant, en les réparant, en leur trouvant parfois un usage différent de celui auquel ils étaient à l’origine destinés (exemple désormais classique de la banquette de voiture qui se transforme en canapé),

  • Recycler (cette dernière phase étant l’objectif par défaut, lorsque aucune des deux autres formules ne peut s’appliquer.


Vous commencerez ainsi un travail de réflexion, source de bien des satisfactions …et de bien des économies.

Vous découvrirez qu’on peut se passer de nombre d’objets que la société de consommation –et tous ceux qui en profitent- cherchent à nous faire acquérir, avec pour résultat un endettement croissant, un encombrement croissant, des embêtements croissants.

Chaque objet que nous croyons posséder, c’est lui qui nous possède. Chacun de ces biens est un mange-temps qui nous détourne trop souvent des seules valeurs qui valent la peine d’être acquises, l’amitié, la compassion, l’émotion, bref des valeurs véritablement humaines.

C’est un vrai voyage que nous vous proposons dans lequel l’intelligence du cœur remplace l’avidité et l’imagination se substitue au gavage.

Bon voyage avec nous !